Il est courant d’opposer le niveau des taux d’intérêt et la performance des valeurs versant des dividendes élevés car ces dernières apparaissent moins attractives sur le plan du rendement.

Néanmoins, lorsqu’on observe la période récente caractérisée par des niveaux de taux historiquement bas ; on ne peut pas en déduire que cet environnement ait profité aux valeurs de rendement qui auraient dues apparaitre comme plus intéressantes.

La raison est que le niveau du rendement n’est pas l’élément principal. Ce qui compte c’est le montant du dividende car il traduit le degré de confiance d’une entreprise sur son avenir.

De ce point de vue, la situation économique s’est nettement améliorée et s’est traduite par des attentes importantes de croissance des bénéfices pour 2021. En effet, la croissance des résultats attendus sur 2021 est de 56% pour l’Eurostoxx 50.

En revanche, la croissance projetée pour les dividendes n’est que de 32%. Cette situation de décalage est habituelle et nous pensons qu’il y aura immanquablement un rattrapage des dividendes pour tenir compte de ces perspectives meilleures. Il convient donc de se positionner en amont de ce mouvement et le fonds CM-AM Europe Dividendes permet d’en bénéficier.

Certains secteurs sont particulièrement en retard. Sur l’énergie, les révisions de bénéfices pour 2022 sont de +25% alors que celles des dividendes ne sont que de 5% ; ce qui conduit à une baisse du taux de distribution du secteur de 8 points !
Or, sur ce secteur, les fondamentaux se sont nettement améliorés avec une hausse du prix du baril qui va se traduire par une génération de cash très élevée en 2021. D’autre part, la visibilité à moyen terme est meilleure car les sociétés ont véritablement adressé la transition énergétique... Cette analyse est transposable à d’autres secteurs comme les banques et les valeurs industrielles.

Tous ces éléments plaident donc pour un relèvement du retour à l’actionnaire. D’ailleurs, le taux de distribution des entreprises en 2021 est inférieur à 40% alors qu’il était de 55% en 2019 et les sociétés pourraient avoir davantage recours au rachat de titres qui est plus souple et qu’elles utilisent plus fréquemment depuis 18 mois.

Achevé de rédiger le 25 octobre 2021

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