RECHERCHEZ UN FONDS

La santé publique et la prise en charge des malades sont de tout temps des enjeux majeurs dans la stabilité et le développement de nos sociétés. La qualité de la recherche fondamentale et l’efficacité des grands laboratoires pharmaceutiques ont apporté des améliorations sensibles dans le traitement de multiples maladies. Le processus de prise en charge d’un malade se décompose en trois étapes essentielles. Une première phase de diagnostic de la maladie en considérant notamment les symptômes, ensuite il y a le choix de la médication et du traitement, enfin il y a le suivi du patient dans sa phase de récupération.

Mais nous connaissons depuis quelques années une véritable révolution dans le domaine scientifique, il s’agit de l’essor de la médecine dite « personnalisée ». Les traitements sont ainsi mieux adaptés à la pathologie et l’historique médical du patient. L’approche médicale reste la même mais elle est considérablement améliorée par l’apport de nouvelles technologies à chaque étape y compris dans une phase préventive. En effet, le suivi quotidien des personnes à risque grâce à l’utilisation de matériel connecté, la remontée d’information issue de capteurs chaque fois plus performant ont permis d’anticiper des dégradations possibles et donnent aux médecins un maximum d’éléments pour comprendre l’évolution de l’état du patient. La collecte et le traitement des données est au cœur de la médecine personnalisée, c’est en ayant une vision plus fine des spécificités du patient qu’on peut ensuite apporter des solutions plus adaptées.

Cette recherche d’informations pertinentes passe nécessairement par une phase de diagnostic plus approfondie. Il est intéressant de voir l’évolution de Biomérieux, un acteur majeur dans le domaine du test médical. La prise de décision du médecin est contrainte par l’information qu’il peut avoir sur le patient. Les machines de Biomérieux et l’évolution constante de la qualité des réactifs donnent au praticien plus de transparence sur l’état biologique du patient. Un travail particulier est réalisé sur la vitesse du diagnostic avec des processus plus rapides et des machines dont les formats sont adaptés pour se rapprocher au plus près des centres de décisions. Dans cette phase de diagnostic, il y a une double composante. D’un côté la caractérisation à proprement parlé de la maladie, mais également une meilleure compréhension de l’unicité génomique du patient. L’avancée considérable qui a été réalisé dans l’étude du génome permet d’identifier en amont les caractéristiques propres au patient et éventuellement d’apporter une réponse médicale qui y correspondent.

Nous sommes encore à un stade embryonnaire et la recherche médicale possède des cycles longs mais le cercle vertueux est engagé et la décennie à venir devrait montrer des avancées massives dans le domaine. C’est la conviction des grands laboratoires pharmaceutiques comme Roche ou Sanofi en particulier dans le domaine de l’oncologie ou même d’acteurs technologiques comme Dassault Systèmes qui par le biais de sa filiale Medidata a décidé d’apporter au secteur de la recherche médicale son expertise dans le traitement de données à grande échelle et la simulation moléculaire. Les perspectives sont enthousiasmantes, la digitalisation du secteur est en cours, nous le voyons au travers d’acteurs comme Compugroup qui connectent les praticiens, les hôpitaux et qui a terme se voit comme un agrégateur de données de terrain. L’intelligence artificielle aura également sa place pour fluidifier et simplifier l’accompagnement des patients, le résultat étant une amélioration des conditions de vie du malade grâce à un traitement mieux adapté et une prise de décision plus efficace. Le corollaire pour le système de santé est une économie significative et une moindre saturation du réseau médical.

La composante technologique est essentielle mais on voit également que l’industrie pharmaceutique dans son ensemble s’adapte. Des fournisseurs de solutions médicales comme Sartorius participent activement au développement de l’éco-système. En effet, l’étude au niveau biologique et génomique demande de nouveaux outils aussi bien au sein des laboratoires de recherche que dans les centres de production des traitements. Toute une chaîne de valeur se met progressivement en place pour répondre aux enjeux de demain. La validation de technologie comme l’ARNm laisse également entrevoir des avancées majeures dans les secteurs de la vaccination mais également le traitement des cancers ou encore des maladies rares.

Cette personnalisation de la médecine se voit également à l’extérieur des blocs opératoires. Nous pouvons citer les domaines de l’audiologie, l’ophtalmologie ou les prothèses. Un acteur comme Amplifon nous explique que chaque trouble auditif est singulier et le rôle de l’audioprothésiste est clé pour la calibration de l’appareil et donc le bien-être du patient au quotidien. Des sociétés comme Carl Zeiss ont perfectionné les outils d’analyse de la rétine et d’intervention chirurgicale pour s’adapter au mieux à l’œil du patient, il en résulte une efficacité accrue et une récupération post-opératoire nettement raccourcie. Revenio, permet quant à lui de suivre à domicile les patients atteint de glaucome grâce à son outil Icare Home 2. Enfin, on peut encore citer l’exemple de Medacta, le groupe suisse créé il y a un peu plus de 20 ans avec la conviction qu’on pouvait apporter aux patients orthopédiques des prothèses mieux adaptées à sa morphologie, ce qui permet des opérations moins invasives et une récupération plus rapide.

Même si nous sommes au début de la médecine personnalisée, les espoirs sont nombreux en particulier pour des pathologies mal ou non-traitées. Le quotidien des patients s’en verra drastiquement amélioré et on peut même espérer une réduction des coûts pour le système de santé public grâce à une meilleure allocation des ressources. On ne peut qu’être enthousiaste face à ces perspectives où chaque partie prenante sortira bénéficiaire.

Achevé de rédiger le 20 septembre 2023

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