1 - Après la nette hausse des marches actions sur ces six premiers mois, quelle stratégie d’investissement adopter ?

L’année 2020 fut une année de fort ralentissement lié à la crise sanitaire. L’année 2021 est logiquement une année de vif rebond de l’économie mondiale, accompagnée d’une hausse temporaire du prix des matières premières et des coûts logistiques. Dans ce contexte, sur le plan de la sélection de titres, la thématique majeure de cette année est de privilégier les entreprises capables de répercuter, a minima, la hausse de leurs coûts à leurs clients, le fameux « pricing power ». Et une approche équilibrée entre cycliques industrielles, financières et valeurs de croissance semble judicieuse.
Il est aussi raisonnable de continuer à acheter dans une optique de long terme les phases de repli sur les entreprises de qualité, bien positionnées et bénéficiant de grandes tendances à l’oeuvre comme l’innovation technologique, la transition énergétique, le progrès médical ou encore la recherche du bien-être.
En terme géographique, nous privilégions les actions de la zone euro, qui vont bénéficier de la réouverture de nos économies. A contrario, nous sommes sous-exposés sur les actions japonaises. Pour la première fois depuis 2013, en mai,  la banque centrale japonaise n’a acheté aucun ETF investi en actions. La campagne de vaccination a également du mal à démarrer. A ce stade, seulement 12% de la population japonaise a reçu une première injection.

2 - Quels segments surponder au sein de l’obligataire ?

Nous sommes positifs sur le crédit européen Investment grade et High Yield malgré sa belle performance récente. Le niveau des taux de défaut, la réouverture des économies européennes qui devrait soutenir les fondamentaux (notamment des émetteurs des secteurs les plus touchés par la crise), la recherche de rendements de la part des investisseurs et les politiques accommodantes des banques centrales restent des facteurs de soutien importants. Les obligations convertibles peuvent aussi être une diversification intéressante. Nous trouvons moins de valeur sur les obligations d’Etat américaines et de la zone euro.

Achevé de rédiger le 21 juin 2021

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